Lancement pilote de l’étude PROMs

L’AFO promeut depuis toujours la recherche scientifique pour faire valider l’ostéopathie.

L’AFO co-finance principalement deux projets cette année.

Le principal projet sera mené par les adhérents de l’AFO !

L’AFO a besoin de 50 volontaires pour débuter cette étude. Si vous souhaitez postuler, merci d’écrire au secrétariat qui vous informera des modalités (assez simples) de participation.

Nous l’annoncions depuis plusieurs mois, l’AFO est l’organisation française chargée par le NCOR (National Council for Osteopathic Research) pour sélectionner les praticiens qui participeront à l’étude PROMs (Patient Reported Outcome Measure) en France.

La recherche clinique en ostéopathie se heurte à deux biais méthodologiques majeurs :

  • l’impossibilité d’établir une procédure d’aveuglement du traitement manuel, car indissociable du praticien par définition.
  • le faible nombre de patients recrutés pour les études existantes (350 patients maximum sur les études les plus sérieuses)

D’autre part, si d’un point de vue scientifique, il est primordial d’isoler les actes thérapeutiques pour en mesurer les effets, il est essentiel d’évaluer une pratique dans son ensemble pour lui donner une plus grande valeur politique.

L’AFO, en adhérant à l’EFFO, veut être l’acteur incontournable en France d’une étude à grande échelle sur la pratique de l’ostéopathie et son efficacité ressentie par le public, l’étude PROMs.

Il s’agit d’un questionnaire Internet anonyme à remplir plusieurs fois (j+1, J+6 etc) par le patient en dehors du cabinet de son praticien (afin d’éviter le biais de désidérabilité sociale), élaboré par le NCOR, en conformité avec le RGPD (Règlement général sur la protection des données). Ce questionnaire est de plus en plus utilisé dans toute l’offre de soins anglo-saxonne pour récolter l’opinion des patients sur l’effet de leurs traitements. Au niveau européen, aucune profession n’a encore conduit ce genre d’études en thérapie manuelle. 

L’EFFO compte sur la France et particulièrement l’AFO pour recruter le plus grand nombre de patients chez le plus grand nombre d’ostéopathes. L’étude PROMs aboutie pourrait alors se baser sur des milliers, voire des dizaines de milliers de patients partout en Europe.

  • Pour la profession, les résultats (déjà très prometteurs en Suisse, en Allemagne et en Belgique sur environ 1000 patients) constitueront un argument de poids dans toutes les négociations auprès des différentes instances et ce, dans tous les pays.
  • À l’échelle individuelle : les résultats obtenus permettraient de pousser sa pratique vers l’excellence en effectuant des comparaisons par rapport à la moyenne (régionale, nationale, européenne).
  • À l’échelle collective : la comparaison des résultats permettrait d’évaluer la qualité des soins ostéopathiques délivrés selon les régions, pays, etc. Des échanges vertueux pourraient être établis entre les pays et pousser ainsi la profession vers l’excellence.

Les données seront publiées dans des revues scientifiques européennes et relayées dans les newsletters de l’EFFO et celles de l’AFO.

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Pour info, l’autre étude scientifique co-financée par l’AFO est menée par TOP PLAGIO au CHU de Montpellier et porte sur l’ « Intérêt d’un traitement ostéopathique précoce chez les nouveau-nés dans la prévention des déformations crâniennes type plagiocéphalies et brachycéphalies positionnelles ». Les résultats seront publiés vers 2023.