Retrouvez-ici les questions les plus fréquemment posées aux ostéopathes.

L’ostéopathie est une approche diagnostique et thérapeutique exclusivement manuelle des maladies et notamment des troubles fonctionnels musculo-squelettiques.

Pour les magazines grand public…

L’ostéopathe peut nous aider à soigner nos soucis de transit (ballonnements, constipation, problèmes de digestion…), nos problèmes ORL (sinusites, otites…), nos maux de tête, certaines cystites, etc, par des manipulations, l’ostéopathe agit sur les symptômes ou sur les causes d’origine mécanique.

L’idée ? Tout dans le corps est lié : mauvais transit, perte de mobilité des articulations, des muscles ou des ligaments peuvent provoquer des petits maux, qui disparaissent quand on libère ces tensions.

Selon l’AFO et le Label OSTEO (www.label-osteo.fr)

Les troubles fonctionnels, que peuvent prendre en charge un ostéopathe, présentent un large éventail d’affections. Néanmoins, si les effets thérapeutiques de l’ostéopathie sont validés scientifiquement concernant l’appareil locomoteur, pour les troubles fonctionnels viscéraux, les validations scientifiques sont en cours d’évaluation.

Une étude intéressante « L’étude MOST sur la pertinence de la prise en charge » montre que 92 % des motifs de consultation sont des plaintes douloureuses dont près de 70 % concernent des douleurs souvent récentes de l’appareil musculo-squelettique. Cette étude conclut que les ostéopathes sont les spécialistes de la prise en charge de la douleur et notamment des douleurs musculo-squelettiques.

Pour les magazines grand public…

Souvent, une séance suffit mais chaque cas est particulier. Çela peut aller jusqu’à 5 séances maxi. L’ostéopathe nous interroge et nous examine de la tête aux pieds (et pas que le dos) et repère là où ça coince.

Il agit sur les cervicales et les tensions crâniennes, pour les maux de tête. Côté transit, il effectue des manipulations sur le ventre pour détendre nos viscères. Pour les sinusites, il va rétablir l’équilibre dans le crâne, les vertèbres, le cou… pour favoriser la circulation de l’air et diminuer les sécrétions.

Selon l’AFO et le Label OSTEO (www.label-osteo.fr)

L’ostéopathe analyse la plainte d’une personne, il évalue son état de santé, il détermine la cause du trouble fonctionnel, puis si ce dernier entre dans son champ de compétences, il met en place un traitement approprié à l’aide de techniques manuelles (manipulations avec ou sans coussin d’évitement, mobilisations, manœuvres et techniques neuromusculaires).

Souvent, une séance suffit mais chaque cas est particulier en fonction de l’âge, de la morphologie, des circonstances d’apparition, de l’aspect aigu ou chronique (plus de 3 mois) du trouble présenté.

Lorsque la cause ne peut-être écartée par l’ostéopathie, les séances peuvent être répétées à intervalles réguliers ou se réaliser en partenariat avec d’autres professionnels.

L’acte mécanique appliqué sur des structures riches en récepteurs induit une action bénéfique sur les douleurs et les contractures musculaires : Manipulation et inhibition de la douleur 

C’est par ce processus que l’ostéopathie est largement efficace dans les cas aigus.

Les cas chroniques quant à eux peuvent nécessiter plusieurs séances pour rétablir des conditions algo-fonctionnelles normales.

En plus de leurs efficacités, les actes de thérapies manuelles ont l’avantage d’être bien moins invasifs et sources de moins d’effets secondaires que les traitements par médicaments.

L’ostéopathie n’est pas une pratique anodine puisqu’elle est pratiquée pour soigner. A chaque soin il existe un rapport bénéfice-risque. Le traitement peut être suivi de réactions végétatives (fatigue, courbatures, relative majorations des troubles,…) qui s’estompent dans les 48 heures.

L’ostéopathe se rend disponible au décours des traitements pour répondre aux malades inquiets lorsque ces signes bénins surviennent.

Le rapport bénéfice-risque des traitements ostéopathiques est positif  en faveur de l’ostéopathie par rapport aux traitements médicamenteux dans le cas des troubles fonctionnels.

C’est par la loi de 2002 (article 75 de la loi 2002-303) que l’ostéopathie est reconnue.

Les décrets et arrêtés de 2007 encadrèrent cette loi.

Les nouveaux textes de 2014 renforcent ces décrets et arrêtés en définissant la formation, en limitant le nombre d’organismes de formation et en assurant ainsi une meilleure prise en charge sécuritaire des patients.

L’ostéopathie est reconnue comme profession de première intention (accès direct du patient sans prescription).

En revanche, elle n’est pas prise en charge par les régimes sociaux ; néanmoins, la plupart des mutuelles participent pour partie aux honoraires.

Pour trouver un praticien fiable (labellisé AFO et Label-Ostéo), vous pouvez vous rendre sur le site www.osteopathe-afo.com et vous fier aussi au bouche-à-oreille.

En effet, il persiste sous le même vocable « ostéopathie » plusieurs sortes d’ostéopathies, de la plus ésotérique à la plus rationnelle.

Il semble intéressant de visionner ce reportage de la  télévision belge Questions à la une  qui décrit avec recul la situation problématique dans laquelle se trouve l’ostéopathie.

Les nouveaux textes de loi de septembre et décembre 2014 devraient à moyen terme améliorer et assainir la situation.