Janvier 2016

20 janvier 2016

Le 30 décembre 2015, Madame Michèle Lenoir-Salfati a invité au nom de la DGOS, l’ensemble des organisations représentatives de la profession d’ostéopathe PS et NPS, pour actualiser les dispenses d’enseignement en ostéopathie pour les MK.

En effet, dans le cadre des nouvelles dispositions prévues par l’arrêté du 2 septembre 2015 relatif au diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute, le ministère s’est engagé à examiner les incidences du nouveau référentiel de formation des MK sur l’arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux dispenses d’enseignement susceptibles d’être accordées en vue de la préparation au diplôme d’ostéopathe.

Les précédentes dispenses accordées aux MK prévoyaient un cursus complémentaire de 1892 H après les 3 années du DE ou de 1834 H si le DE était précédé de la « première année commune aux études de santé – PACES ».

Désormais, l’Arrêté du 2 septembre 2015 relatif au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute (JORF no 0204 du 4 septembre 2015) stipule que « La formation conduisant au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute dure quatre années. Elle est précédée d’une année universitaire validée conformément aux dispositions du décret n° 2015-1110 du 2 septembre 2015 susvisé. » Le nouveau référentiel de formation précise un volume de 3450 H dont 1470 H de pratique MK pour les 4 années du DE correspondant à 240 ECTS.

Devant les ambitions de réduire au minimum d’heures la passerelle MK vers Ostéopathie, nous avons, sous la houlette et le contrôle de la DGOS, passé en revue et comparé les textes définissant les 2 professions.

Les organisations de NPS ont fait front commun face aux revendications des représentants des MK. Elles leur ont rappelé le danger et la dissonance d’un cursus passerelle étriqué pour un groupe de MK-DO alors que la profession de MK s’élève au cursus universitaire.

Une seconde réunion sera nécessaire pour clore ce dossier même si comme indiqué en séance, nous ne disposons d’aucun élément nouveau dans le référentiel actualisé des MK qui permettrait de justifier une révision des dispenses actuelles.

En tout état de cause, c’est la DGOS qui tranchera en dernier lieu !