Lettre ouverte à l’opinion publique, aux ostéopathes et aux autres Organisations Socio-Professionnelles concernant la place des ostéopathes face au COVID-19 

Le 15 mars dernier, l’AFO s’est prononcée sur la fermeture des cabinets. Elle a été suivie par une grande majorité de l’opinion ostéopathique et, par cet effort commun, a très certainement contribué à éviter plusieurs milliers de consultations dans la journée du lundi, ce qui sera sans doute, à l’heure du bilan, une aide précieuse dans l’effort de lutte contre la propagation du virus.

Malgré cela, certains représentants de notre profession continuaient jusqu’à ce matin à inciter les ostéopathes à ouvrir leurs cabinets sans réellement prendre position.

L’AFO demande à toutes les Organisations Socio-Professionnelles de prendre une position claire pour leurs adhérents et renouvelle sa demande au ministère de la santé pour obtenir des directives fermes et irréfutables.

L’AFO appelle à l’unité face à la crise sanitaire que traverse la France.

Nous sommes des professionnels incontournables du monde de la santé, c’est un fait. Notre réaction se doit d’être à la hauteur nos ambitions !

Les ostéopathes sont des professionnels soignants des troubles fonctionnels et l’urgence fonctionnelle n’est pas et ne sera jamais une urgence vitale.

Les troubles fonctionnels impactent effectivement la santé de nos patients, mais ils ne sont plus prioritaires jusqu’à nouvel ordre.

Dans ce cadre, l’AFO maintient fermement sa prise de position du 15 mars dernier :

« Fermez tous vos cabinets et restez chez vous ! »

Nous tenons à REMERCIER et à FELICITER les personnels médicaux, para-médicaux, hospitaliers, ambulanciers, pompiers, forces de l’Ordre, agents publics… qui prennent soin de nos malades et assurent la sécurité de tous !

Enfin, nous appelons les ostéopathes qui veulent se sentir utiles à prendre contact avec les professionnels de première ligne pour toute aide imaginable qui pourrait alléger leur lourde tâche.

Nous demandons également à ce qu’une permanence téléphonique soit maintenue par chacun d’entre nous afin que les patients puissent être entendus et afin de prodiguer les bons conseils à adopter.

Cette ligne de conduite sera maintenue par le conseil d’administration de l’AFO tout au long de la crise, et même après.

Les temps sont durs, cependant l’important n’est pas la violence de la chute, mais la façon dont on se relève !

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