Les Journées régionales de l’ostéoporose Hauts de France

Sous l’égide de l’ARS Hauts de France, du Ministère des Solidarités et de la Santé, et de l’Association de patients AFLAR, Association française de lutte antirhumatismale, se sont unis les professionnels de santé et les patients pour briser le silence de l’ostéoporose.

Avec les URPS Médecins, URPS Pharmaciens, URPS Kinésithérapeutes, URPS Infirmiers, CHU, Hôpitaux des Hauts de France, Etablissements médico-sociaux, et les patients
TOUS ENGAGÉS
Ce sont trois webinars suivis de débat.

Le jeudi 18 novembre à 12H30 : LA FRACTURE N’EST PAS UN ACCIDENT
Le jeudi 18 Novembre 20h00 : LA PRISE EN CHARGE EN VILLE, QUI FAIT QUOI ?
Le jeudi 25 Novembre 14h00 : LES ÉTABLISSEMENTS MÉDICOS-SOCIAUX ET DE SANTÉ CONTRE L’OSTÉOPOROSE COMMENT S’ORGANISER ?

Avec le grand public, les patients, les professionnels de santé, médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens, infirmiers, professionnels médicosociaux….

o Pour sensibiliser et informer patients, grand public, professionnels de santé et bien sûr les médias, sur cette maladie des os, seront abordés les thèmes :

  • Comment réagir suite à une fracture
  • Que faire pour repérer les risques
  • Comment prévenir les chutes
  • Comment l’alimentation est un atout
  • Le point sur l’activité physique et le sport
  • Les thérapeutiques existantes
  • Les actions spécifiques dans les filières fracturaires (programme d’éducation thérapeutique, plateforme bucco-dentaire).

o Pour favoriser le repérage, le dépistage et l’accès aux informations du patient, aux consultations, aux avis de spécialistes, aux soins, à l’aide de solutions numériques et de programmes adaptés.

Briser le silence de l’ostéoporose

L’ostéoporose reste une maladie silencieuse jusqu’à la survenue de la première fracture. Le risque pour le patient est alors d’entrer dans une « cascade fracturaire », c’est-à-dire un enchaînement successif de fractures et d’hospitalisations. La fracture est le symptôme de la maladie de fragilité des os. Toute fracture multiplie par deux le risque de faire une autre fracture, voire par quatre en cas de fracture vertébrale.

C’est un cercle vicieux pour les patients qui les enferme de manière irrémédiable dans une situation de fragilité et de dépendance. 4 millions de femmes, et 1 million d’hommes, en sont atteints et sont victimes de fractures, poignet, cheville, épaule, membre inférieur, et au grand âge, la fracture du col du fémur amenant hélas, une perte d’autonomie et l’institutionnalisation, voir même le décès.

La première fracture d’une femme autour de 50 ans, ou d’un homme, doit être l’opportunité de poser un diagnostic sur la pathologie et d’initier un traitement contre l’ostéoporose, pour éviter les refractures.

Le risque de re-fracture est majeur dans la période qui suit la fracture : on parle de risque imminent de re-fracture. Ce risque est multiplié par 5 dans les 2 premières années suivant la fracture.

Être informé et savoir que faire, quelle prise en charge en 2021 ?

10% seulement des personnes fracturées rentrent dans un parcours d’examen d’ostéodensitométrie, traitement et suivi de l’ostéoporose, ce qui signifie que les personnes touchées par les fracturent à la cinquantaine, ignorent les dangers qu’elles encourent.

Ignorer que se fracturer en tombant ou glissant de sa hauteur n’est pas normal, ignorer que perdre un peu de taille, 3 cm par rapport à la taille à 20 ans, ou se vouter un peu, n’est pas normal.

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