L’AFO préconise le modèle structure-fonction biomécanique de l’ostéopathie défini par l’OMS

L’AFO préconise le modèle structure-fonction biomécanique de l’ostéopathie défini par l’OMS

Dans un rapport publié en 2010, l’Organisation Mondiale de la Santé pose les principes directeurs pour la formation en médecine traditionnelle, complémentaire et alternative. Pour ce qui concerne l’ostéopathie, l’OMS distingue cinq modèles :

  • modèle structure-fonction biomécanique
  • modèle structure-fonction respiratoire et circulatoire
  • modèle structure-fonction neurologique
  • modèle structure-fonction bio-psycho-social
  • modèle structure-fonction bioénergétique

Si tous ces modèles peuvent être utilisés de façon combinée et sont généralement toutes enseignées dans les écoles d’ostéopathie, l’AFO s’attache particulièrement au premier modèle ainsi défini par l’OMS :

 » Le modèle biomécanique voit le corps comme l’intégration d’éléments somatiques reliés en un mécanisme de posture et d’équilibre. Les tensions et les déséquilibres au sein de ce mécanisme risquent d’en affecter la fonction dynamique, d’accroître la dépense d’énergie, d’altérer la proprioception (perception par l’individu de la position relative et du mouvement des parties voisines du corps), de modifier la structure des articulations, d’entraver la fonction neuro-vasculaire et de transformer le métabolisme. Ce modèle s’applique aux approches thérapeutiques, notamment aux techniques de manipulation ostéopathique, qui permettent la restauration de la posture et de l’équilibre ainsi qu’un usage efficace des composants musculo-squelettiques. « 

L’AFO promeut une ostéopathie qui se veut rationnelle, adossée à la recherche scientifique et dont les actes peuvent être répétés, enseignés, validés, …

C’est donc ce premier modèle qui permet de mettre en place les études qui valideront nos actes.