L’AFO soutient les ostéopathes exclusifs dans les maisons de santé

L’AFO soutient les ostéopathes exclusifs dans les maisons de santé

De plus en plus d’ostéopathes non professionnels de santé sont sollicités pour collaborer au sein des maisons de santé. Médecins, professionnels de santé, patients, mairies sont heureux de cette collaboration qui est un atout tant au point de la vue de la santé, qu’au niveau économique. Et pourtant, les instances ordinales s’obstinent à vouloir faire perdurer d’anciennes règles de leur ordre empêchant un médecin ou un professionnel de santé d’exercer dans le même local professionnel qu’un Ostéopathe exclusif.

Mme Nadia Essayan, députée du Cher et Membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, a posé une question écrite le 21 avril 20018 à :

« … Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’intégration des ostéopathes exclusifs dans les maisons de santé. Aujourd’hui, l’article L. 6323-3 du code de la santé publique (CSP) dispose : « Les maisons de santé assurent des activités de soins sans hébergement et peuvent participer à des actions de santé publique ainsi qu’à des actions de prévention et d’éducation pour la santé et à des actions sociales. Les maisons de santé sont constituées entre des professionnels de santé. Elles peuvent associer des personnels médico-sociaux ». Si cet article L. 6323-3 du CSP a déjà été modifié à deux reprises, les modifications effectuées n’ont, en aucun cas, permis d’intégrer les ostéopathes exclusifs dans les maisons de santé. Pourtant, certains professionnels de santé et ostéopathes exclusifs ont manifesté la volonté de travailler ensemble au sein de ce type de structure. Il existe en France, une forte demande pour l’ostéopathie. En témoigne un nombre croissant de mutuelles qui remboursent, au moins en partie, les actes d’ostéopathie. Sur certains territoires, des agences régionales de santé (ARS) intègrent déjà, dans les projets de santé, des ostéopathes exclusifs lors de créations de maisons de santé. Ces initiatives sont en parfaite adéquation avec le plan gouvernemental de mesures de lutte contre le phénomène de désertification, présenté en octobre 2017 et visant à « faire confiance aux initiatives locales ». Aujourd’hui, les maisons de santé poursuivent l’objectif d’établir un véritable projet de santé avec une approche globale où seraient mutualisés les soins et permettrait ainsi une simplification de l’accès aux soins et une meilleure coordination. Enfin, elles constituent un vecteur de lien social dans les petites communes et un moyen utile de lutter contre les déserts médicaux. Même si les ostéopathes exclusifs ne sont pas des professionnels de santé au sens juridique du terme, ils ont une place légitime dans les maisons de santé. Aussi, à l’aube où le Gouvernement veut doubler, en cinq ans, le nombre de maisons de santé, il lui demande quelles mesures il compte mettre en œuvre afin de modifier l’article L. 6323-3 du CSP pour permettre à des ostéopathes exclusifs de les intégrer. »

Nous remercions Mme Essayan pour cette question qui nous préoccupe depuis plusieurs années et attendons la réponse que lui fera le gouvernement.

Il faut réagir rapidement car des actions, comme celle menée par l’Union régionale des professionnels de santé des masseurs-kinésithérapeutes libéraux du Centre-Val de Loire et l’Ordre des MK visant à exclure une de nos consoeurs d’une MSP, ne doivent pas se reproduire (lire l’article).

Une pétition est en ligne pour recueillir le maximum de signatures de soutien à la MSP de Chatres sur Mer.

Nous vous remercions de la diffuser autour de vous.

Merci de  Signer la pétition !