Le virus varicelle-zona (VZ) est introduit dans l’organisme lors de la varicelle. Il semble qu’il y persiste pendant les années séparant la varicelle de l’apparition du zona.
On pense que le virus VZ persiste au niveau des ganglions sensitifs pendant la période quiescente.
Lorsque les défenses de l’hôte ne peuvent plus le contenir le virus se réplique au niveau des ganglions.
La douleur post-zostérienne est définie par la persistance de la douleur après la cicatrisation des lésions cutanées. On considère que des douleurs de type neuropathique apparaissent très précocement dès les premiers jours, mais, classiquement, elles sont patentes au bout d’un mois.
La persistance des douleurs est caractéristique de la névralgie post-zostérienne : elles peuvent durer des décennies.
Les douleurs post-zostériennes sont plus fréquentes dans le zona ophtalmique.
Il n’y a parfois pas de délai entre l’apparition des douleurs post-zostériennes et la fin de la phase éruptive.
La douleur est caractérisée par des paroxysmes douloureux à type de décharges électriques sur un fond algique à type de brûlures.
A l’examen, il existe des signes d’hyperesthésie, d’allodynie et d’hyperpathie. La zone est souvent anesthésiée.
Il n’y a pas de trouble sympathique ; en revanche, l’évolution vers un état dépressif est très fréquente.

Il est conseillé de chercher une cause générale à la baisse des défenses immunitaires.
Les traitements de la douleur neuropathique doivent être envisagés précocement.

Dr. Patrick Ginies CHU Montpellier – Encyclopédie des douleurs