L’AFO est une association socio-professionnelle à visée syndicale.

Quels sont ses objectifs ?

L’AFO est la branche française issue de la première association internationale l’AOI créée à Genève (CH) en 1963.

Un de ses objectifs premiers était la reconnaissance de la profession d’ostéopathe.

L’AFO n’a jamais dérogé à cet objectif et aux actions annexes nécessaires à son obtention.

Journal Officiel du 7 novembre 1963
ASSOCIATIONS ETRANGERES
10 octobre 1963. Arrêté du ministre de l’intérieur. (Autorisation enregistrée à la préfecture de police le 21 octobre 1963.)
Association Ostéopathique Internationale (A.O.I.).
But : réunir les spécialistes qualifiés en vue de promouvoir la science ostéopathique, ses applications thérapeutiques et son avenir : reconnaissance officielle.
Siège social : 7, place Félix-Eboué, Paris.

L’AFO n’a eu de cesse d’œuvrer pour obtenir cette reconnaissance pour l’ostéopathie et les ostéopathes.

Parmi ses actions, afin de promouvoir l’Ostéopathie rationnelle, on retiendra :

Au niveau administratif et juridique* :

  • La négociation et la mise en place dès 1982 d’une assurance de groupe en RCP avec les assurances Longueville.
  • La réalisation depuis 2003 de dossiers au sein du groupe ministériel de travail sur l’ostéopathie et la chiropraxie
  • L’AFO a été élue représentative de la profession d’ostéopathe en 2003. Le Conseil d’Etat doit examiner les résultats d’une enquête de représentativité diligentée par la DGOS en 2019 dont les résultats ont été publiés en 2020. L’AFO conteste les critères discriminatoires utilisés par la DGOS pour établir la représentativité de la profession.
  • La saisie du Conseil d’Etat en 2005 pour obtenir contre l’État l’édiction des décrets
  • L’officialisation de la profession en 2007 par l’édiction des décrets et arrêtés du 25 mars
  • La réintroduction en janvier 2008 du crânien et du viscéral (compétences, actes, enseignement)
  • La saisie du CE pour mettre en conformité les diplômes universitaires avec le cursus de l’ostéopathie
  • La validation et la réintroduction le 5 août 2008 des manipulations structurelles crâniennes dans le cursus de l’ostéopathie

* Depuis 2005 la plupart de ces actions ont été menées en collaboration avec le SNOF

Au niveau universitaire et scientifique :

  • La formation, la recherche et la pratique de l’ostéopathie traditionnelle confrontée aux acquis de la science
  • Les publications dans les revues référencées des recherches fondamentales et cliniques
  • La formation continue intégrant les acquis biomécaniques ostéopathiques, médicaux et posturaux
  • L’édition en 2009 des référentiels d’activités et de compétences de la profession afin de réaliser le référentiel de formation prévu par les textes du 27 mars 2007
  • La rédaction en 2010 du référentiel de formation en adéquation avec le référentiel de compétences et le Master requis
  • L’édiction en fin d’année 2014 de l’ensemble des textes (décrets et arrêtés) définissant et encadrant la formation en ostéopathie

Au niveau ministériel les démarches continueront pour l’obtention de :

  • L’universitarisation des études architecturées sur le système LMD
  • La labellisation de la profession sur un cursus, de médecine et de biomécanique, de 300 ECTS-Master.

Connaître les Statuts de l’AFO

Connaître le Règlement Intérieur de l’AFO

Les actions de l’AFO pour obtenir la reconnaissance de l’ostéopathie

L’AFO en tant qu’association socio-professionnelle à visée syndicale s’engage avec de nombreux acteurs de la profession d’ostéopathe pour obtenir la reconnaissance de l’ostéopathie la plus satisfaisante possible.

Dès 2002, date de la loi reconnaissant l’ostéopathie, l’AFO a participé aux réunions de concertation avec les administrations et les organismes socio-professionnels.

Afin de promouvoir l’ostéopathie, l’AFO et le SNOF ont fait officialiser la profession en 2007 (saisie du Conseil d’Etat en 2005), ont fait également réintroduire en janvier 2008 le crânien et le viscéral (compétences, actes, enseignement), et requérir la mise en conformité des diplômes universitaires avec notre cursus.

Pour réaliser le référentiel de formation prévu par les textes du 27 mars 2007, les référentiels d’activités, de compétences de la profession ont été réalisés en 2009 par le département d’Ingénierie Psychosociale et Cognitive de l’Université Rennes II. Le référentiel de formation quant à lui a été réalisé en 2010.

Ces référentiels ont été régulièrement adressés aux ministères de la santé, du travail ainsi qu’à la DGOS appuyés chaque fois d’une demande de réunion de consensus. Ces référentiels en libre accès avaient été téléchargés un grand nombre de fois !

Il devenait nécessaire de valider consensuellement ces référentiels et notamment celui de formation.

Après maintes requêtes, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a engagé en avril 2013, en concertation avec Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, une réforme visant à renforcer l’encadrement de la formation en ostéopathie, pour harmoniser et améliorer la qualité des formations dispensées.

Elaboré au terme d’une concertation également conduite par le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, avec l’ensemble des représentants des professionnels et des étudiants, le nouveau cadre réglementaire est désormais applicable, et contient notamment des critères d’agrément plus exigeants, avec lesquels tous les établissements ont dû se mettre en conformité pour la rentrée de septembre 2015.

Marisol Touraine et Geneviève Fioraso ont souhaité établir un nouveau programme de formation qui entra en vigueur à la rentrée 2015, en lien avec le référentiel national des activités et compétences. Une procédure de dispense de suivi et de validation de certains enseignements a été également mise en place afin de prendre en compte le parcours antérieur des étudiants.

Par ce nouveau dispositif, le gouvernement réaffirma sa volonté de garantir la qualité des enseignements et des écoles d’ostéopathie sur l’ensemble du territoire afin de sécuriser la prise en charge des personnes recourant à l’ostéopathie.

L’ostéopathie est une médecine ancienne, mais sa récente reconnaissance en fait une jeune profession.

Quelles sont les motivations pour adhérer à l’AFO ?

C’est une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble – Montaigne.

L’ostéopathe membre de l’AFO, agréé par les ARS, assure qualité et sécurité de la pratique de l’ostéopathie dans le respect de la déontologie et des référentiels de la profession.

L’AFO est tout d’abord une association et entend rester à échelle humaine, bien que ses actions audacieuses aient une portée syndicale.

  • Son combat est de promouvoir et de pérenniser une ostéopathie de qualité, garante de la sécurité des patients tant au niveau du public qu’au niveau des administrations.
  • Son souci est de fédérer et rassembler les adhérents dans la convivialité et la confraternité.
  • Son engagement est d’obtenir de ses partenaires les meilleures prestations.
  • Son objectif est d’entretenir de bonnes relations entre le public, les administrations, les confrères ostéopathes et l’ensemble des professionnels de santé.
  • Sa motivation est d’élaborer un label de qualité de haut niveau.
  • Son action est d’accompagner le praticien de la création à la cession de son cabinet.