Vidéos de la conférence de presse du 15 septembre

Vidéos de la conférence de presse du 15 septembre

Alors que les écoles non agréées suivent leur procédure en recours gracieux et/ou contentieux, nous revenons sur la conférence de presse donnée conjointement par l’AFO, l’IOB et Ostéobio pour expliquer les raisons qui ont amené l’Administration à refuser des agréments à des organismes de formation tout à fait valables tant par la qualité de leur enseignement que par leur dossier de candidature.

L’équipe d’Ostéobio.TV a filmé toute l’intervention et, pour faciliter le visionnage de cette conférence de presse, vous propose de la retrouver en plusieurs parties, présentées par orateur.

Sur Ostéobio.TV, vous pourrez ainsi découvrir :

l’introduction de Michel Sala, Président de l’Association Française d’Ostéopathie, présente la nécessité de réformer les textes de 2007 et d’élaborer les référentiels de la profession et notamment celui de la formation. Ces nouveaux textes devaient être appliqués en toute équité mais c’était sans compter sur les intrications politico-socio-professionnelles. Il dénonce ainsi des « conflits d’intérêts » et le « réarrangement du marché de la formation ostéopathique » ;

l’intervention de David Dessauge, Directeur d’Ostéobio, dénonce des procédures à la limite de la légalité en présentant le cas d’Ostéobio. Le juge en référé a rejeté l’ensemble des griefs opposés à Ostéobio en demandant à la DGOS de revoir le dossier. Un des griefs contre l’école, alors qu’il est demandé dans les nouveaux textes la mise en place d’une collaboration inter professionnelle, est que celle-ci a une clinique au sein de deux hôpitaux pour former ses étudiants ;

l’intervention de Vincent Staf, Directeur de l’Institut Ostéopathique de Bordeaux, qui se dit « consterné » par la procédure d’agrément et déterminé à retrouver l’agrément de son école ;

l’intervention de Maître Alexandre Novion, avocat de l’Institut Ostéopathique de Bordeaux, qui s’insurge du fait que « les écoles ont été interdites d’expression » et parle de « tourniquet d’épuration » ;

l’intervention de Maître Guillaume Collart, avocat d’Ostéobio, scandalisé par le manque de procédure contradictoire et par le comportement du ministère qui fait traîner les procédures judiciaires ;

– et la conclusion de Xavier Blusseau, Directeur de l’enseignement d’Ostéobio, qui démontre que cette réforme n’a pas tenu compte des enjeux de santé publique, qui sont passés après les enjeux propres des syndicats, des centres de formation et des professionnels de santé.

Comme nous l’avons précédemment déclaré, il n’est pas question de remettre en cause la réforme de l’enseignement, mais il faut que tous les dossiers de candidature soient jugés avec impartialité et rigueur. Nous avons pu constater que tel n’avait pas été le cas, en analysant le seul document du 11 juin rendu officiel par la DGOS lors d’une procédure judiciaire. Nous demandons à examiner les autres comptes-rendus de toutes les réunions de la CCNA.